Une (r)évolution dans les usages ?
La télémédecine semble être devenue une évidence dans le contexte de crise sanitaire à laquelle nous faisons face. L’actualité pourrait nous pousser à croire que la télémédecine a fait un bond de croissance à cause du contexte particulier dans lequel nous sommes. En réalité son inclusion au système de soins date depuis bien plus longtemps, avant même son encadrement légal en 2009, ou depuis son remboursement en 2018.
La LOI n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant une réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, établit une première définition de télémédecine : « Art.L. 6316-1.-La télémédecine est une forme de pratique médicale à distance utilisant les technologies de l’information et de la communication. Elle met en rapport, entre eux ou avec un patient, un ou plusieurs professionnels de santé, parmi lesquels figurent nécessairement un professionnel médical et, le cas échéant, d’autres professionnels apportant leurs soins au patient. (…) ». En lien avec cette définition, dans la crise dû au COVID-19, l’appel au SAMU peut être considéré aujourd’hui comme un acte de télémédecine. Cependant elle ne se limite pas à la téléconsultation remboursée. Le sens de télémédecine s’élargit, et s’adapte aux nouveaux besoins.
La crise sanitaire du COVID-19 a légitimisé la place de la télémédecine et l’instaure comme un véritable outil complétant la prise en charge du patient, et participant aux nouveaux défis posés par le COVID-19.
Le rôle central de la téléconsultation sécurisée
La téléconsultation joue un rôle clef en permettant aux professionnels de santé d’évaluer, de diagnostiquer ou encore de prescrire des traitements aux patients grâce à des technologies largement disponibles telles que la visioconférence via un ordinateur portable ou un smartphone sans avoir besoin d’une visite du patient au cabinet du médecin. Les déplacements pour les consultations sont risqués ou impossibles pour les patients, qui, isolés, préfèrent renoncer aux soins aussi bien pour le suivi de pathologies chroniques, que pour le diagnostic du COVID-19. Tout cela est rendu possible grâce à la téléconsultation, qui certes permet au patient atteint de COVID-19 de protéger les autres, ainsi que les soignants, mais représente un véritable atout pour les personnes n’ayant pas contracté le virus.
Depuis le 10 mars, le Gouvernement a décidé d’assouplir les règles de remboursement de la téléconsultation. Certains praticiens utilisent par défaut, les applications comme WhatsApp ou Skype pour leurs rendez-vous à distance. Cependant, un acte médical reste confidentiel et nécessite un échange sécurisé.
Les professionnels de santé doivent continuer à prendre en charge leurs patients, atteints ou non du COVID-19, en toute sécurité. Et toutes les professions médicales sont prises en compte : gynécologie, urologie, ergologie, cardiologie, suivi post-opératoire, etc. En s’appuyant sur la solution de téléconsultation Nexus de NEHS DIGITAL, les professionnels peuvent :
- Gérer au mieux le planning de chacun avec la notion de salle d’attente virtuelle
- Planifier des consultations par visio-conférence avec les patients
- Échanger des documents médicaux (ordonnances, résultats, compte-rendu,…) via une plateforme sécurisée
- Assurer la sécurité de ces mêmes échanges, la plateforme étant chez un hébergeur de données de santé sécurisé (HDS)
Aller plus loin avec le Télésuivi
Si le patient a besoin d’être suivi régulièrement, le professionnel s’appuie sur la nouvelle solution de télé-suivi qui propose le questionnaire (défini par le gouvernement) au patient à intervalle régulière. L’état de santé et certaines constantes vitales seront intégrés au dossier du patient et analysés par le professionnel. Ce dernier peut ainsi :
- Effectuer le suivi et une surveillance médicale grâce aux objets connectés ou aux informations fournies par le patient via un questionnaire
- Recevoir des alertes si une constante est considérée comme anormale
- Décider de basculer sur une téléconsultation si l’état de santé du patient est préoccupant
- Choisir l’outil : smartphone ou pc, la solution logicielle s’adapte
Plus de 1000 structures de santé aujourd’hui s’appuient sur la plateforme de Télémédecine Nexus Platform : centre hospitaliers, EHPAD, cabinets de radiologie, cliniques privées, etc. Ci-dessous l’exemple des interfaces pour assurer le suivi ambulatoire d’un patient.
Des exemples déjà nombreux
NEHS DIGITAL répond ainsi présent pour garantir une solution efficace qui assure la sécurité de tous, soignants et patients, mais aussi pour accompagner des professionnels de santé dans la mise en place de projets de télémédecine dans les champs de l’urgence, du sanitaire, du médicosocial, du handicap, du dépistage.
Une femme atteinte d’un cancer du sein nécessitant un suivi dans un centre spécialisé situé à 50 km de sa ville de résidence. Un jeune étudiant atteint de dépression et qui a besoin d’une consultation d’urgence de jour comme de nuit. Une future maman qui nécessite un suivi anténatal fréquent. Ce sont des usages parmi d’autres auxquels NEHS DIGITAL apporte une réponse depuis plus de 10 ans. La télémédecine ne se résout pas à des outils informatiques, mais représente une nouvelle forme d’organisation des soins, une nouvelle prise en charge des patients, une solution à multiple cas d’usage, dont le COVID-19 est juste une partie prépondérante.
À tout moment. Pendant et après le confinement. Notre volonté étant d’inclure la téléconsultation et le télésuivi dans la pratique des médecins au quotidien, de démocratiser l’accès aux soins, et de faciliter la prise en charge des patients hospitalisés, à distance, atteints de maladies chroniques, en suivi post opératoire, ou confinés à domicile par exemple.
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